Désignée par l’ARS comme la structure régionale d’appui de l’Ile de France, la STARAQS a pour principale mission de renforcer la qualité des soins et la sécurité des patients pris en charge en établissements de santé ou en ambulatoire et celles des résidents des structures médico-sociales du territoire francilien.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de travail 2020, la STARAQS s’est fixé les objectifs suivants :

  • Promouvoir la confiance dans la déclaration des Evénements Indésirables Graves Associés aux soins, par un appui méthodologique auprès des professionnel.le.s de santé dans la gestion de l’événement, l’analyse approfondie des causes et la mise en place d’actions d’amélioration,
  • Renforcer la démarche qualité et gestion des risques au sein des établissements sanitaires, des structures médico-sociales et dans les soins primaires,
  • Construire avec et pour les professionnel.le.s de terrain des méthodes et outils d’amélioration de la qualité et la sécurité des soins et les diffuser,
  • Être le relais du terrain auprès des instances régionales pour participer ensemble à la mise en œuvre de la politique régionale de santé en prenant en compte les spécificités départementales,
  • Assurer un accompagnement collectif et une expertise méthodologique auprès des structures et des professionnel.le.s dans le domaine de la qualité et la sécurité des patients.
  • Renforcer le réseau régional de référent.e.s « Qualité des soins et Gestion des risques » représentant les différents types et modes d’exercice en Ile de France.

Nos thèmes de travail s’organisent autour de 5 axes :

  • L’axe 1 est ciblé sur l’appui et l’accompagnement à la gestion des événements indésirables graves associés aux soins,
  • L’axe 2 est ciblé sur l’appui et la mise en œuvre des démarches qualité et gestion des risques,
  • L’axe 3 est ciblé sur l’appui aux démarches qualité en soins primaires
  • L’axe 4 est ciblé sur l’Expérience Patient
  • L’axe 5 est ciblé sur la Certification V2020

 

Le programme de la STARAQS en 4 pages est disponible en cliquant sur le lien suivant : « Programme 2020 ».

N’hésitez pas à nous faire part de nos commentaires et à rejoindre nos groupes de travail contact@staraqs.com

La Haute Autorité de Santé vient de publier les résultats des 820 « déclarations complètes » qu’elle a analysées depuis l’ouverture du portail (période de mars 2017 à décembre 2018).

Pour cette même période, 3 536 signalements sont déclarés sur le portail national (volet 1) et 1 732 EIGS ont été analysés par les professionnels déclarants (volet 2) dont 175 proviennent de la région Ile de France.

Selon la HAS, seulement 46 % des volets 2 présentent une qualité d’analyse, ce qui correspond aux 820 déclarations analysées par la HAS.

Vous trouverez ci-dessous les principaux résultats du rapport de la HAS.

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L’objet du rapport consiste en l’analyse des 820 déclarations complètes d’EIGS (volet 1 et 2 de qualité suffisante) transmis anonymisées à la HAS entre mars 2017 et décembre 2018, afin d’identifier les défaillances récurrentes et d’émettre des préconisations ciblées sur l’amélioration de la sécurité du patient.

-Une augmentation marquée du nombre de déclarations

Elle est principalement liée à une meilleure connaissance de la plateforme de déclaration.

-Le déclarant

82% des déclarations proviennent du sanitaire dont 60 % en établissements de santé publics.

Les services de médecine, de chirurgie et de psychiatrie représentent 57% des déclarations.

Les Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes représentent 12% des déclarations et le secteur de la ville 4%.

– La complexité de l’analyse des EIGS dont le lieu de constat diffère du lieu de survenue, justifie tout l’intérêt de l’appui des SRA.

– Les délais de traitement sont conformes aux attendus, notamment de 89 jours pour le « volet 2 » pour un attendu à 3 mois.

– Les caractéristiques de l’acte de soin sont :

  • A but thérapeutique (87%)
  • Programmé (48 %)
  • Pendant une période de vulnérabilité (nuit, week-end, changement d’équipe) (39%).
  • Estimé dans un degré d’urgence élevé (47%)
  • Avec une situation clinique du patient avant la survenue de l’EIGS jugée complexe, voire très complexe (62%)

– L’événement est considéré évitable ou probablement évitable dans 55 % des déclarations.

– Une information a été délivrée au patient et / ou aux proches dans 93% des EIGS.

– Les causes profondes

La qualité de l’analyse des causes profondes est essentielle car elle impacte directement du plan d’action.

Or, 30% des grilles ALARM sont insuffisantes et les barrières ne sont pas identifiées dans 50% des analyses.

Parmi les conséquences, 46% impactent psychologiquement les professionnels, notamment en cas de décès.

L’immaturité de la culture de sécurité se traduit par les 54 % d’analyse de qualité insuffisante, tandis que les déclarants ne sollicitent d’appui externe à l’analyse  lors du volet 1 (93%).

Cependant, 39% des déclarants ont bénéficié de l’appui d’une expertise, dont quelques-unes par les SRA.

– Les risques identifiés, par ordre de fréquence :

  • Suicides (n=181)
  • Erreurs médicamenteuses (n=111)
  • Chutes (n=121)
  • Obstétrique (n=44)
  • Contention physique passive (n=27)
  • Troubles de la déglutition (n=26) dont 52% conduisent au décès et qui ont lieu à 74% en psychiatrie et médecine, et 31% dans les ESMS pour adulte handicapé.
  • Les interventions SAMU / SMUR (n=24)

– Les préconisations

Elles concernent :

– L’amélioration de la sécurité des patients : étude sur les risques liés à l’utilisation des systèmes d’information, l’analyse approfondie en cas de décès inexpliqué du patient, la mise en œuvre des bonnes pratiques en matière de contention physique de la personne âgée ou d’isolement et de contention en psychiatrie. Ces axes d’améliorations sont prises en compte dans le programme pluriannuel de travail HAS sur les EIGS.

– L’amélioration du fonctionnement du dispositif de déclaration  afin d’augmenter le nombre de déclarations.

– Une plus grande sollicitation des SRA, le déploiement des « rencontres sécurité »  et la réalisation d’enquête « culture  sécurité »» permettraient d’améliorer la qualité de l’analyse des volets 2.

N’hésitez pas à solliciter un appui méthodologique à la STARAQS  pour vos déclarations sur le portail, l’analyse des causes et/ou l’élaboration du plan d’actions, via le site internet www.staraqs.com ou sur contact@staraqs.com

Pour lire le rapport, cliquez ici

Réforme du métier de médecin coordonnateur en EHPAD

Ce décret vise à clarifier le positionnement complexe du médecin coordonnateur en particulier vis-à-vis des médecins traitants des résidents. Les médecins libéraux ont en charge la prescription médicale de leurs patients, le médecin coordonnateur s’assure de la bonne adaptation des prescriptions aux impératifs gériatriques.

Jusqu’à présent, les prescriptions médicales du médecin coordonnateur étaient restreintes aux situations d’urgence et de risques exceptionnels.

Désormais, la prescription devient possible « pour tout acte, incluant l’acte de prescription médicamenteuse, lorsque le médecin traitant ou désigné par le patient ou son remplaçant n’est pas en mesure d’assurer une consultation par intervention dans l’établissement, conseil téléphonique ou télé-prescription ». L’information du médecin traitant reste une obligation.

Les risques exceptionnels incluent les épidémies de grippe saisonnière en autorisant la prescription de vaccin et d’antiviraux.

Le décret prévoit par ailleurs :

–  la coordination de l’évaluation gériatrique par le médecin coordonnateur. Ce dernier « peut effectuer des propositions diagnostiques et thérapeutiques, médicamenteuses et non médicamenteuses. Il transmet ses conclusions au médecin traitant ou désigné par le patient ».

– le médecin n’a plus l’obligation d’élaborer un livret thérapeutique, ce qui était rarement fait par manque de temps et par la disponibilité de livrets élaborés par les Omedit ou autres structures spécialisées. Il doit cependant toujours contribuer à la bonne adaptation aux impératifs gériatriques des prescriptions.

Autres missions :

– participer à la politique de formation au sein de l’établissement, la possibilité d’accueil d’interne en médecine,

– favoriser les projets de télémédecine,

– contribuer à la fluidification des parcours de soin

– animer une commission de coordination annuelle et non plus deux.

Ce réel élargissement du droit de prescription sera indéniablement bénéfique pour la prise en charge des résidents mais ne résout pas la problématique de l’absence de médecin traitant pour un nombre croissant d’entre eux. Compte tenu de cette évolution, le médecin coordonnateur sera sans doute amené à réaliser des actes de soin au détriment de la coordination, le temps de présence n’étant pas modifié.

Les EHPAD sont, à ce jour, confrontés à une double difficulté : le recrutement de médecin coordonnateur et la démographie déclinante de médecin traitant.

L’avenir nous dira si ces évolutions rendront la fonction de médecin coordonnateur plus attractive.

(1) Décret n° 2019-714 du 5 juillet 2019 portant réforme du métier de médecin coordonnateur en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (publié au JO le 6 juillet 2019)

 

Expérience Patient, de quoi parle-t ’on ? Un concept pas si récent…

En 2012, la Haute Autorité de Santé publiait un rapport intitulé « Expérience patient dans l’Infarctus du myocarde »

Dans ce rapport, la HAS précise qu’il n’existe pas de définition standardisée de l’expérience patient dans la littérature.

En effet, selon l’analyse de la littérature réalisée, l’expérience des patients peut être définie comme :

  • « La valeur patient concernant leur expérience des soins reçus et ce qu’ils considèrent inacceptables » (Picker/Commonwealth Program for PatientCentered Care, 1987 ; Projet de recherche qualitative. Harvard Medical School, Gerteis 1993 ; Valerie Billingham 1998)
  • « L’expérience consentie par la personne soignée de la transparence, l’individualisation, la reconnaissance, le respect, la dignité et de la possibilité de faire des choix dans tous les domaines qui touchent aux situations ou relations du soin la concernant » (Berwick 2009)
  • ou encore : (NHS Guide, Information about guidance 138 et Guidance 138 ; 2012 )
    • avoir le bon traitement dans un environnement confortable, soignant et sécurisé, délivré d’une manière calme et rassurante
    • avoir des informations pour faire des choix, se sentir en confiance et pris en charge (sous contrôle)
    • faire l’objet de communication et d’écoute comme un égal, traité avec honnêteté, respect et dignité »

Ainsi, huit dimensions de « patient-centred care » ont été décrites dans la littérature : 1/ l’accès, 2/ le respect pour les valeurs, les préférences et les besoins exprimés des patients, 3/ la coordination et l’intégration du soin, 4/ l’information, la communication et l’éducation, 5/ le confort physique, 6/ l’aide émotionnelle et le soulagement de la peur et de l’anxiété, 7/ l’implication de la famille et des amis, 8/ la transition et la continuité. Un 9ème domaine a été proposé par Cleary en 2010 : la courtoisie.

Et enfin, selon le rapport du King’s Fund de 2010, les mesures de l’expérience rapportées par les patients ou PREMS (Patient-Reported Experience MeasureS) peuvent apporter des informations utiles sur les soins de la perspective du patient, qui par nature reflète l’expérience du process plutôt que le résultat du soin (Devlin Nancy J, & Appleby John, King’s Fund, 2010).

En conclusion de ce rapport, la HAS mentionne que :

« La littérature analysée dans ce rapport permet de proposer les conclusions suivantes :

  • L’Expérience Patient consiste en pratique à solliciter la contribution du patient comme source d’information des soins/prises en charge reçus et programmés, en recueillant notamment sa perception et sa satisfaction de la qualité des soins au sens large : traitements, interventions, communication, information, suivi…. Elle comporte des éléments objectifs et d’autres subjectifs.
  • L’Expérience Patient permet d’identifier des étapes et domaines de la prise en charge à améliorer, des 1ers signes au suivi ambulatoire, et contribue ainsi à améliorer la qualité et la sécurité des soins.
  • L’Expérience Patient a un impact sur l’évolution de la pathologie, la morbi-mortalité à court et moyen terme, le recours aux soins, dont les réhospitalisations. L’effet d’une mauvaise expérience à l’hôpital peut être réversé par une bonne expérience au cours du suivi. La mesure de l’Expérience Patient est ainsi validée dans l’infarctus du myocarde. Elle représente un levier potentiel pour améliorer la qualité et la sécurité des soins et optimiser l’impact clinique (morbi-mortalité – réhospitalisations – qualité de vie). »

En France, L’Institut Français de l’Expérience Patient a été créé en 2016. Il s’agit d’une organisation à but non-lucratif dont la vocation est de contribuer à faire de l’expérience patient un levier de transformation du système de santé en France.

La définition qu’elle propose est inspirée par le Beryl Institute et définit l’Expérience patient comme « L’ensemble des interactions et des situations vécues par une personne ou son entourage au cours de son parcours de santé. Ces interactions sont façonnées à la fois par l’organisation de ce parcours mais aussi par l’histoire de vie de la personne concernée. »

Un concept pas si récent et pourtant…

A l’automne 2018, l’Institut a réalisé en collaboration avec BVA un sondage auprès de professionnels de santé sur l’expérience patient.

Sur les 886 répondants, seulement 55% des répondants connaissaient l’expression « Expérience patient » et depuis moins d’un an pour 30% d’entre eux….

Effet de mode ou nouveau mode de management ?

Un axe prioritaire de Ma Santé 2022

La stratégie annoncée dans Ma Santé 2022 propose une transformation en profondeur du système de santé autour de 3 engagements prioritaires :

  • Placer le patient au cœur du système et faire de la qualité de sa prise en charge la boussole de la réforme
  • Organiser l’articulation entre médecine de ville, médico-social et hôpital pour mieux répondre aux besoins de soins en proximité
  • Adapter les métiers et les formations aux enjeux de la santé de demain

Ainsi, le premier engagement de Ma santé 2022 engage le système de santé et les professionnels à intégrer l’expérience patient comme levier d’amélioration.

En effet, favoriser la qualité, c’est assurer au patient qu’il recevra le bon soin par le bon professionnel au bon moment (la pertinence des soins), c’est prendre davantage en compte son vécu et ses retours d’expérience, mais aussi lui donner accès à une information qui lui permette de devenir acteur de sa santé.

Cela se concrétisera par la mesure systématique d’indicateurs d’efficacité clinique et d’expérience patient sur les 10 parcours présentant le plus d’enjeux en santé publique.

La France ne s’est pas encore vraiment engagée dans la production et la diffusion d’indicateurs de résultats des parcours de soins (ou « outcomes measures »), contrairement à plusieurs pays européens. Au-delà des indicateurs de sécurité (comme les taux de réhospitalisation), les indicateurs d’expérience patient visent à mesurer l’amélioration rapportée par le malade de son état de santé à la suite d’un épisode de soins ou tout au long d’un parcours : par exemple, après une chirurgie de la cataracte, il s’agira de mesurer la capacité du patient à lire le journal; sa capacité à monter l’escalier après une chirurgie de la hanche ou du genou, mais aussi sa qualité de vie pour les pathologies chroniques. Ce sont ces types d’indicateurs qui doivent être désormais mesurés systématiquement, en commençant par les pathologies les plus fréquentes.

Une des ambitions de la Certification 2020 : s’intéresser d’avantage au résultat pour le patient

Le dispositif de certification V2020 répond à l’ambition d’une amélioration de la qualité et de la sécurité des soins qui s’intéresse davantage au résultat pour le patient.

Le référentiel 2020 s’adapte ainsi aux évolutions du système de santé en portant une attention particulière à l’engagement des patients, à la culture de la pertinence et à la coordination des équipes

Cette orientation majeure se décline en un objectif structurant le référentiel 2020 qui porte sur le développement de l’engagement des patients.

« La loi du 4 mars 2002 a consacré les droits pour les patients. La garantie de ces droits est d’autant plus importante que les personnes hospitalisées présentent des vulnérabilités. Au-delà des aspects réglementaires, c’est l’ensemble du positionnement du patient qui a évolué. D’un individu passif dans sa prise en charge, celui-ci a évolué vers un patient disposant de droits, puis enfin à un patient partenaire dans sa prise en charge, voire dans certains cas un patient-expert ou un pair aidant.

L’engagement du patient – c’est-à-dire le partage de la décision quant à sa prise en charge, son

Implication dans les soins, son éducation thérapeutique – est considéré comme fondamental pour la qualité de sa prise en charge et un facteur clé de succès pour son rétablissement, sa rémission ou sa guérison. »

Le premier chapitre du nouveau référentiel est donc consacré au patient. Il est structuré autour de quatre sous-chapitres qui permettent d’apprécier la façon dont le patient est engagé dans sa prise en charge ; de s’assurer que ses droits lui sont bien communiqués et respectés, que ses besoins spécifiques sont pris en compte et que l’association de son entourage et des aidants est réellement mise en œuvre.

Ainsi, la nouvelle procédure de certification des établissements de santé, en écho à Ma Santé 2022, met au cœur du référentiel la prise en compte de l’expérience patient comme levier d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins.

Pour vous accompagner dans la compréhension de cette nouvelle approche, la STARAQS a décidé d’organiser, en partenariat avec Institut Français de l’Expérience Patient, une journée dédiée à cette thématique intitulée « L’expérience patient : une nouvelle coopération à inventer »

L’objectif de cette journée est double : elle vise dans un premier temps à vous apporter des éléments pour mieux comprendre ce qu’est l’expérience patient et en quoi cette approche est aujourd’hui devenue incontournable et dans un deuxième temps vous donner l’envie d’agir en donnant la parole aux professionnels de santé déjà engagés dans cette approche pour qu’ils témoignent des démarches réalisées dan un objectif de partage d’expérience.

Cette journée se déroulera le 21 octobre prochain de 9h30 à 17h dans l’amphithéâtre de l’Hôpital Européen Georges Pompidou.

Nous espérons qu’elle sera le point de départ d’une nouvelle dynamique sur cette thématique dans notre région. Elle sera suivie de la mise en place d’un groupe de travail régional afin de poursuivre les travaux engagés dans un esprit de partage et de coopération.

Ce sujet vous intéresse ? Vous cherchez à mieux comprendre ce que recouvre le terme expérience patient ? Vous êtes intéressé par le retour d’expérience d’autres établissements ayant initié des démarches ? Vous souhaitez vous inscrire dans cette nouvelle dynamique ?

Inscrivez-vous et rejoignez-nous le 21 octobre !

Lien vers  le programme

et  le bulletin d’inscription

L’équipe de la STARAQS

L’ARS Ile de France et l’Omedit lancent la troisième vague de son programme d’accompagnement à la prise en charge médicamenteuse en EHPAD, associant la STARAQS dans les actions de formation.

Deux réunions de lancement de la vague 2019/2020 sont proposées : Mercredi 25 septembre et 2 octobre 2019

La polypathologie, la polymédication, la fragilité des résidents accueillis en EHPAD les exposent à un risque iatrogénique et d’évènement indésirable médicamenteux (EIM) important.  20% des hospitalisations des personnes âgées sont en lien avec un EIM.

Devant ce constat, l’ARS et l’Omedit ont déployé depuis 2017 une campagne régionale pluriannuelle pour l’amélioration et la sécurisation  de la prise en charge médicamenteuse (PECM) en EHPAD. Lors des deux premières vagues, 151 EHPAD se sont engagés dans la démarche.

Cinq priorités ont été retenues par l’ARS :

  • La mise en place d’une gouvernance en termes de PECM,
  • L’autodiagnostic par l’outil Interdiag EHPAD V2 de l’ANAP,
  • Le développement d’une culture de gestion de risque médicamenteuse,
  • L’amélioration de la pertinence des prescriptions et la sécurisation de l’administration,
  • L’implication du résident et des proches est aussi prise en compte.

Votre inscription à ce programme vous permettra de bénéficier d’outils opérationnels et modifiables : procédures, chartes, liste préférentielle de médicaments, vidéo avec grille d’analyse, grille d’audit …

Un tableau individuel est à renseigner et à renvoyer à l’ARS initialement puis à 3, 6 et 12 mois.

Un accompagnement téléphonique personnalisé est proposé par l’Omedit.

Des journées de formations répondant à des demandes des établissements sont organisées. La STARAQS anime une demi-journée de formation sur la déclaration et l’analyse des événements indésirables graves médicamenteux. Une autre formation sera proposée en décembre 2019 sur les troubles de la déglutition et la prise médicamenteuse.

La STARAQS et l’ARS se tiennent à votre disposition si vous souhaitez participer à ces journées de présentation de la démarche :

Pour vous inscrire pour rejoindre la prochaine vague de déploiement, cliquez ici

Pour plus d’informations sur cet accompagnement, merci de contacter l’ARS Ile-de-France à l’adresse suivante : ars-idf-politique-medicament@ars.sante.fr

Les outils du plan d’actions sont disponibles sur le site internet de l’ARS.

 

 

La certification a été développée en France en 1999. En 20 ans, les exigences de qualité ont été renforcées et la maturité des établissements a progressé.

Le dispositif doit s’adapter aux exigences actuelles et aux évolutions du système de santé (engagement du patient, organisation des parcours de soins …), mais aussi de rendre compte de l’efficacité des organisations mises en œuvre en termes de résultats pour le patient. Lire la suite

Le conseil départemental de Seine Saint Denis a publié en août 2018 un guide pratique :

« Comment agir face aux situations préoccupantes ou aux situations de maltraitance relatives aux personnes âgées ou adultes en situation de handicap vivant à domicile ? ».

Ce guide reprend les 3 axes de travail préconisés par la commission pour la promotion de la bientraitance et lutte contre la maltraitance dans sa note publiée en janvier 2019 :

Comprendre les situations de maltraitance– Mieux Réagir collectivement– Prévenir par une bientraitance centrée sur les droits de la personne et le soutien des aidants.

 

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Les infirmiers d’hospitalisation à domicile (HAD) sont souvent les premiers professionnels à détecter un événement indésirable associé aux soins (EIAS) lors d’une prise en charge d’un patient à son domicile. Les infirmiers d’HAD sont alors amenés à prendre les mesures immédiates appropriées et à informer le patient et son entourage présent, de la survenue de cet évènement. L’annonce du dommage en rapport avec cet événement pourra si nécessaire être réalisé par le médecin dans un second temps.

Ces situations sont souvent délicates à gérer pour les soignants : informer le patient dans ces moments difficiles ne s’improvise pas. Dans cet objectif, la STARAQS a rédigé, en collaboration avec des professionnels des HAD d’Ile-de-France, une représentante des usagers et l’ARS, des « conseils pratiques » à destination des infirmiers afin de les aider à choisir les bons mots et adopter la bonne attitude pour mener à bien cette information auprès des patients. Lire la suite

La 3ème Etude Nationale sur les Evénements Indésirables graves associés aux Soins (ENEIS) est lancée. 80 établissements de santé regroupés dans 11 départements ont été tirés au sort au mois de mars 2019 pour participer à cette enquête. 30 de ces établissements concernent la région Ile-de-France. L’enquête se déroulera d’avril à juin 2019. Explications détaillées.


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Afin de limiter la iatrogénie médicamenteuse chez les résidents en EHPAD, l’ARS Ile-de-France a lancé un programme d’accompagnement à l’amélioration de la prise en charge médicamenteuse (PECM). En 2018, une centaine d’EHPAD de la région s’est engagée dans le dispositif et a bénéficié de l’appui de l’ARS et de l’OMEDIT pour lancer leur plan d’actions. Au regard des résultats positifs, ce programme est déployé auprès de l’ensemble des d’EHPAD d’Ile-de-France souhaitant s’engager dans cette démarche.

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