Dans le cadre de son programme de travail, la STARAQS a rédigé un guide d’aide à l’analyse des causes d’un EIGS en lien avec les Fausses Routes.

Ce guide aborde en 20 pages les questionnements et les éléments à rechercher pour mener une analyse approfondie des causes des Fausses Routes survenant dans le secteur sanitaire et le secteur médico-social.

Ce guide a également pour objectif de permettre aux professionnels d’améliorer la qualité du remplissage du formulaire de déclaration d’un EIGS sur le portail national de signalement.

Lire la suite

La crise épidémique COVID 19 a, bien évidemment, eu un impact important sur le nombre de déclarations d’EIGS par les professionnels du terrain qui s’est amorcée dès janvier 2020. La première vague de confinement en mars s’est traduite par une quasi-absence de déclaration. Entre les deux premières vagues (été 2020), une reprise du nombre de déclarations et des demandes d’appuis aux EIGS a été observée dans un contexte de tension en ressources humaines et d’essoufflement des professionnels. Lors de la seconde vague, la crise sanitaire a majoré la gravité des EIGS et mis en difficulté l’encadrement lorsqu’il existait préalablement des tensions en ressources humaines en particulier dans les structures médicosociales.

Lire la suite

La Commission nationale pour la lutte contre la maltraitance et la promotion de la bientraitance a mis en œuvre une démarche de consensus visant à proposer un vocabulaire de la maltraitance partagé par tous et opérationnel pour toutes les parties prenantes : professionnels, personnes soignées et accompagnées, familles et proches. Il s’agit d’une démarche inédite sur le plan international de par son approche doublement transversale aux publics (enfants et adultes en situation de vulnérabilité) et aux lieux (au domicile, dans la sphère intrafamiliale et au sein d’institutions).

Le document de 50 pages propose :

  • Une définition de la maltraitance
  • Un lexique associé à la définition de la maltraitance
  • Une caractérisation des situations de maltraitance
  • Un dossier d’appui en annexe.

Pour consulter ce document publié en mars 2021, cliquez ici.

La STARAQS vous invite à découvrir ce nouveau vocabulaire présenté lors du webinaire animé par Alice Casagrande, Présidente de la Commission et Isabelle Tangre, médecin de la STARAQS ici, sur le site de la STARAQS.

La maltraitance est une thématique qui fait l’objet de deux critères dans le manuel de la nouvelle certification des établissements de santé et de trois critères dans le futur référentiel d’évaluation de la qualité des établissements et structures médico-sociales.

La HAS publie 3 documents de cadrage de la mission d’expert visiteur.

Avant tout, la charte de l’expert visiteur précise les principes déontologiques de son exercice lors des visites de certification mettant en œuvre les méthodes et outils y afférant. Ils évoquent les notions d’indépendance et d’impartialité, de confidentialité, de loyauté et de devoir de réserve, d’adaptabilité, l’échange et l’écoute, de respect des valeurs de la HAS.

Cette charte est accompagnée d’un « Livret d’accueil pour les experts-visiteurs  » qui définit les modalités d’exercice de sa fonction.

Enfin, le « Parcours de développement des compétences de l’expert-visiteur » détaille son rôle d’expert visiteur, son parcours de formation et les modalités de son évaluation.

Cet arrêté en référence au décret de 2019, précise les missions des centres et coordonnateurs chargés des vigilances relatives aux produits de santé (l’hémovigilance, la pharmacovigilance, l’addictovigilance, la matériovigilance et la réactovigilance) et leurs modalités de mise en œuvre par les Agences Régionales de Santé, en lien avec l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament.

Consultez l’article R. 1413-61-1 du code de la santé publique

Les représentants de ces centres et coordonnateurs participent aux Réunions Régionales de Sécurité Sanitaire (RRSS) et au Réseau Régional de Vigilances et d’Appui (RRVA), notamment sur la promotion du signalement et la culture de sécurité sanitaire.

Les missions de ces centres et coordonnateurs sont précisées dans l’annexe de l’article précité.

Cette stratégie ambitieuse vise à réduire significativement le poids que font peser les cancers sur la santé et la vie quotidienne des Français avec 4 objectifs chiffrés :

  • La réduction de 153 000 à 60 000 de cancers évitables par an à horizon 2040
  • L’augmentation du nombre de dépistage de 9 millions à 1,9 par an à partir de 2025
  • La réduction de deux tiers à un tiers la part des patients souffrant de séquelles 5 ans après un diagnostic
  • L’inflexion significative du rythme de progression du taux de survie des cancers de plus mauvais pronostic, à horizon 2030.

Pour ce faire, il propose notamment un « programme national de pertinence et désescalade thérapeutique » pour réduire de moitié le taux de patients présentant des séquelles physiques comme psychosociales à cinq ans du diagnostic.

Afin de « développer une société protectrice de la santé » un label Haute Qualité pour la Santé est envisagé.

Par ailleurs, l’accompagnement du parcours global du patient est évoqué afin de « garantir la qualité, l’accessibilité et l’évolutivité de l’offre de soins de support » ainsi que la mise en place d’un « suivi personnalisé et gradué entre la ville et l’hôpital » pour proposer aux patients une organisation plus efficace de leur suivi, adaptée à leurs besoins, centré sur le patient et son médecin traitant, partagée entre les professionnels de santé de ville, les professionnels de santé hospitaliers et les professionnels sociaux et médicosociaux.

Quatre axes déclinés en fiches actions sont développés dans ce document de 58 pages :

– améliorer la prévention,

– limiter les séquelles et améliorer la qualité de vie,

– lutter contre les cancers de mauvais pronostic,

– s’assurer que les progrès bénéficient à tous.

Pour accéder à la stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030, veuillez cliquer ici.

Le déploiement d’indicateurs de qualité et sécurité des soins de type résultat

est une demande forte de la part des professionnels de santé, des tutelles et des usagers. La Haute Autorité de santé cherche à soutenir cette démarche en lançant pour la première fois 2 appels à projets centrés sur la mise en œuvre de ces indicateurs en ville ou en établissement de santé.

L’objectif principal de la HAS est d’apprendre des initiatives déjà lancées localement ou régionalement pour améliorer la qualité et la sécurité des soins. Secondairement, la HAS souhaite identifier des initiatives locales ou régionales susceptibles d’être extrapolées au niveau national.

  • Le premier appel à projets porte surla mise en œuvre d’indicateurs de résultat rapportés par les patients (ou PROMs). Il sera ouvert du 1er juin au 15 septembre 2021.  Trois projets seront retenus pour un budget global de 90 000 euros. Pour plus d’informations, consultez ici le site internet de la HAS
  • Le deuxième appel à projets concerne la mise en œuvre d’indicateurs de résultat mesurés à partir des bases de données médico-administratives. Il sera également ouvert du 1er juin au 15 septembre 2021 et 3 projets seront retenus pour un budget global de 90 000 euros. Pour plus d’informations, consultez ici le site internet de la HAS.

 

La STARAQS poursuit son programme de formation sur les EI – EIG en 2021.

Afin de s’adapter aux spécificités des activités de soins et de répondre au plus près de vos besoins, nous vous proposons une formation ciblée pour le secteur médico-social – Personne porteuse de Handicap le jeudi 3 juin 2021 à 14h en distanciel.

Au programme :

  • les enjeux et le circuit de déclaration, la responsabilité du déclarant, le rôle de l’ARS dans la gestion des EIGS
  • la méthodologie d’analyse des causes
  • Un exemple d’EIG illustre la démarche.

N’hésitez pas à vous inscrire ici.

La nouvelle certification des établissements de santé pour la qualité des soins fait une plus large place aux médecins dans nos équipes d’experts-visiteurs, du fait d’une médicalisation du dispositif et notamment du recours beaucoup plus important à la méthode du patient-traceur dans l’évaluation externe des établissements.

La HAS, comme les établissements, souhaite que la composition de ses équipes soit le plus en lien avec les activités des établissements visités.

Or certaines spécialités médicales ne sont pas encore suffisamment représentées dans des équipes d’experts-visiteurs pour répondre à cet objectif.

Il s’agit des cardiologues, hépato-gastro-entérologues, néphrologues, psychiatres, gériatres.

Afin de faciliter l’engagement des médecins dans cette fonction, le profil de médecins centrés patient-traceur a été crée.

Ainsi un candidat médecin a désormais le choix, selon sa disponibilité, de postuler soit en qualité d’expert-visiteur, missionné 3 à 4 fois par an sur des visites complètes, soit en tant que médecin patient-traceur, mobilisé 2 jours par an, en appui des équipes d’experts-visiteurs, pour la réalisation exclusive de patients-traceurs.

Vous trouverez ci-joint :

Pour toute demande ou information complémentaire, la HAS est à votre disposition via l’adresse de messagerie : Infosev.dac@has-sante.fr

Soignants et Représentants des Usagers se sont engagés dans l’écoute des patients avec le projet « Associez les Représentants des Usagers aux démarches « Patient Traceur » ! Retour sur leurs expériences…

Ce projet s’inscrit dans la dynamique impulsée depuis 3 ans par la STARAQS sur la thématique de l’Expérience Patient.

Il a comme objectif d’associer les Représentants des Usagers (RU) à la réalisation des « Patients Traceurs » afin de permettre une plus grande prise en compte du vécu du patient dans l’analyse de la qualité, la sécurité et l’organisation de sa prise en charge tout au long de son parcours de soins […] dans l’établissement.

Lire la suite